Le degredation des sols; un problème très sérieux au Sénégal, mais malheureusement
il n’y a toujours pas d’intégration, ou meme reconaissance du Système Vetiver
comme un element intégral et important à la solution. Pourtant c’est une solution
efficace qui a étais reconnu et adopter dans beaucoup de pays pour protéger les
sols. Récemment nous avons vu beaucoup d’initiative au Haiti et Madagascar pour
mentionner que deux exemples. Même au Sénégal, le Système Vetiver est connue et
applique mais en isolation par des opérateurs prive, ou même étatique mais sens
l’implémentation systématique.
Article de Fatou NDIAYE – Sud Quotidien - 18/04/2014
"Près de
2/3 des terres arables sont touchées par la dégradation. La révélation est du
directeur adjoint du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD),
Francis James, qui s'exprimait ce jeudi, en marge de l'atelier national de
partage des résultats du Projet Initiatives pilotes de micro-irrigation et de
gestion durable des terres, dans le département de Bakel.
Le Directeur adjoint du Programme des Nations
unies pour le Développement (Pnud), Francis James, a déclaré hier, jeudi 17
avril, en marge de l'atelier national de partage des résultats du Projet
Initiatives pilotes de micro-irrigation et de gestion durable des terres (Gdt),
dans le département de Bakel, que 2/3
des terres arables sont touchées par la dégradation, soit 2,5 millions d'hectares,
et environ 34% de la superficie du pays. Ce qui constitue à son avis, un frein majeur à l'atteinte des objectifs de
développement.
Les effets de la dégradation des terres est
plus perceptible dit-il, dans la productivité agricole et la vulnérabilité des
populations, surtout celles rurales qui tirent l'essentiel de leurs moyens de
subsistance de la terre.
La problématique de la dégradation des terres
est une question qui mérite une attention particulière, car soutient-il, «
ignorer la problématique de la gestion durable des terres dans la définition et
la conduite des politiques de développement dans nos pays africains ferait courir
des risques majeurs aux populations et plus particulièrement celles dont les
capacités d'adaptation sont les plus faibles".
Ainsi, il approuve le Sénégal l'ait compris,
«en intégrant cette problématique dans la Stratégie nationale de développement
économique et social». M. James se réjouit par ailleurs de la place des ONG et
des populations dans la gestion des terres et de la micro-irrigation.
Selon lui, les résultats enregistrés par le
projet Gdt en trois ans de mise en œuvre demeurent sans conteste une
contribution de taille à la vision du Sénégal, qui est d'asseoir, à l'horizon
2026, un environnement politique, juridique, institutionnel et financier
favorable à l'inversion de la dégradation des terres dans tous les écosystèmes
pour une productivité durable et le bien-être de ses populations. «Ces
résultats couvrent des domaines aussi variés qu'une meilleure connaissance et
une meilleure intégration des pratiques d'irrigation durables dans la
planification locale, le renforcement des capacités institutionnelles,
communautaires et individuelle en matière de gestion durable des terres», a
affirmé le Directeur du Pnud."
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