La désertification est la plus grande menace pour la planète, selon Luc Gnacadja, un expert du ONU. Par conséquence Il demande que les agriculteurs doivent être payés par les marchés mondiaux du carbone pour la préservation du sol.
L'érosion des sols menace la famine
La désertification et la dégradation des terres est «le plus grand défi environnemental de notre époque» et «une menace pour le bien-être global", selon le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), Luc Gnacadja, au moment du lancement récente du décennie des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.
« Le premier 20cm de sol est tout ce qui se dresse entre nous et l'extinction », a t'il déclaré au Guardian. « Les conflits et les crises des prix alimentaires proviennent toutes de la dégradation des terres ».
Selon Gnacadja La désertification et la dégradation des terres est «le plus grand défi environnemental de notre époque» et constitue «une menace pour le bien-être global ». Pour s’adresser a cette situation « les gens doivent être payés par les marchés mondiaux du carbone pour préserver le sol ».
Les conflits fonciers en Somalie, les tempêtes de poussière en Asie et la crise des prix alimentaires de ces dernières années sont toutes les résultats de la dégradation des terres, a t'il dit, en raison de la surexploitation par les humains et les impacts du réchauffement climatique. Depuis le début des années 1980, un quart des terres de la planète a été dégradée et 1% par année continue d'être perdu.
Si les questions de changement climatique et la perte de la biodiversité sont les plus connus, c’est un fait que ces problèmes sont enracinés dans la perte globale d'un sol fertile, a déclaré Gnacadja. Ce sol détienne un énorme stock de carbone, et le maintien de la santé des éléments vivants du sol qui souscrive la production alimentaire mondiale et la croissance des forêts.
La désertification j‘us qua la n'a pas été vue come une priorité international parce que 90% des 2,1 milliard de personnes qui vivent dans les zones arides vivent dans des pays en développement. C’est souvent les populations les plus marginalisée qui sont les premières à souffrir l’impact ;
«Même dans leur propre pays, ils sont les plus pauvres parmi les pauvres et vivent dans des régions éloignées», a déclaré Gnacadja. "Le monde est entraîné par les villes: les dirigeants politiques sont préoccuper par l'établissement de programmes pour satisfaire les personnes qui vivent dans ces villes, nous avons donc tendance à percevoir le sol comme ont le voit, superficiellement, come la poussière, la boue, ou d'un lieu de dumping ».
« Mais si nous ne préservons pas que le premier 20cm du sol, où allons-nous obtenir notre nourriture et notre eau? La moitié du bétail dans le monde sont soulevées sur les terres arides comme un tiers des cultures, en particulier le blé ».
Les impacts du changement climatique - la hausse des températures et des précipitations plus irrégulières - sont déjà visibles en l'Amérique latine et dans le Sahel, a déclaré Gnacadja. Si, a ces impacts, nous ajoutant à la pression sur la terre représenter par la hausse de la population mondiale, (projeté a atteindre 9 milliards en 2050) nous voyons les conséquences général et mondial touchant les personnes vivant en dehors des terres rides ; les conséquences négative pour l’accès a l'alimentation et l'eau, et une augmentation des conflits violents et de la migration.
« Augmentation de l'aridité rend les terres arides les régions les plus prédisposés aux conflits du monde », dit Gnacadja. "Si vous voulez vraiment se pencher sur les causes profondes des conflits en Somalie et au Darfour, et les terres arides de l'Asie, vous comprendrez que les populations dans leur quête pour avoir accès à l'eau et des terres productives finissent dans les conflits. » Il a également cité le nord du Nigeria, où l'aridité accrue, le manque de fourrage conduit les éleveurs vers le sud dans les zones d'e culture de. «Le conflit est presque inévitable. »
La désertification et la sécheresse ont été la cause ultime de la crise des prix alimentaires de 2007-8, Gnacadja dit, comme il a commencé par une sécheresse en Australie. La flambée des prix de 2010 a commencé avec une sécheresse en Russie. Un autre exemple de l'impact de la désertification a été la perte de terre qui borde le désert de Gobi, conduit par les des tempêtes, endommagent la santé, par la poussière, des personnes à Séoul en Corée du Sud, situe a des milliers de kilomètres.
Gnacadja, ancien ministre de l'Environnement au Bénin, a déclaré que la lutte contre la désertification et la dégradation des sols exige une meilleure gestion des terres, un meilleur équipement et les nouvelles technologies pour gérer l'eau, des semences résistantes à la sécheresse et de paiement des collectivités pour préserver le sol. Il a félicite les ‘Fonds Vert’ (Green Funds) et l'accord REDD, établi pour combattre la déforestation lors des négociations de l'ONU le changement climatique à Cancun.
« Les populations doivent être en mesure de gagner des crédits de carbone, qui peuvent être vendus sur un marché mondial, pour la préservation de ces sols qui contient 75% de la totalité du carbone sur terre. Avec une mesure comme ca tout le monde peut être ‘gagnant’ », a dit Gnacadja, car non seulement il réduit les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi
contribue à la sécurité alimentaire et la conservation de l'eau.
La désertification est maintenant à l'ordre du jour. L'UNCCD a déjà lancé des initiatives comme une étude sur les coûts économiques de la désertification, visant à émuler l'impact du Stern Report 2006 sur le débat du changement climatique. Il est également dans les premières étapes de la fondation d'un organisme scientifique mondiale, comme le Groupe d'experts intergouvernemental sur les changements climatiques, pour conseiller les gouvernements mondiale sur l’impact de désertification. La désertification va aussi être discutée à la prochaine Assemblée générale des Nations Unies en Septembre 2011 à New York.
Article du Damian Carrington 16.12.10 guardian.co.uk © Guardian News and Media Limited 2010 traduit par T.Cisse
Commentaire :
Nous, qui travaillent avec le Système Vétiver félicitons de cette déclaration. Le Réseau International du Vetiver (TVNI) a longtemps été plaidant pour l'utilisation du Système Vétiver comme l'un des meilleurs moyens, plus durable et rentable, de prévenir l'érosion des sols et la diminution du fertilité des sols précisément dans les mêmes terres arides qui sont mentionnés dans l'article ci-dessus. Nous saluons en particulier l'idée de crédits de carbone étant payable à la conservation des sols. Pour des sommes très humbles, et de faibles apports techniques, le système vétiver pourrait fournir une solution durable. Ce n'est pas un rêve chimérique, il ya beaucoup d'éléments de preuve provenant du monde entier sur son efficacité à cet, et égard. Au Vetiver Sénégal, notre vision et mission est de voir un Sénégal où tout le monde qui n'utilise pas le système vétiver sur leurs terres allaient être considéré comme une anomalie.
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