23/02/2009

LE VETIVER: UNE METHODE DE CONSERVATION DU SOL VEGETAL ET DE L’HUMIDITE

Il y a 21 ans, John Greenfield du TVNI a écrit cette introduction à ce document qui explique l’utilisation du Vetiver. Aujourd’hui, en 2009, la crise environnementale qui a provoqué ce texte a seulement aggravé…

"Il est urgent et nécessaire de considérer l’érosion du sol et la conservation de l’eau conune deux problèmes d’importance qui opposent fermiers et gouvernements. Les pertes de sols agricoles dans le passé ont déchu des civilisations entières.
Les Mayas d’Amérique Centrale en sont un exemple, et l’Afrique du Nord fut autret le “grenier de l’Empire Romain”...La conservation du sol est véritablement un probi mondial. Plus de la moitié des terres cultivables en Inde accusent une forte diminution de la production, en majeure partie parceque la couche superficielle du sol est emportée plus rapidement qu’elle ne peut être remplacée par un process naturel. L’appauvrissement de la couche arable nous oblige à
recourir au sous—sol ce qui implique que les plantes ont des chances très réduites d’alimentation en éléments indispensables et en eau.
Durant ces dernières années, les modifications profondes dans la conduite des exploitations ont contribué à accélérer cette érosion.
En effet, pour faire face aux besoins sans cesse croissants en céréales, les agriculteurs ont dû rompre avec les méthodes de rotation, au profit des semenses continues. Les hautes responsables de la planification reconnaissant lexistance du problem et estiment à 1,200 millions de roupies, le montant des travaux de la terre, entrepris couine mesures préventives. Mais ceux-ci n’ont couvert qu’une infime par des 32Smillions d’hectares en Inde et dont 90% sont touchés par l’érosion.
Selon ume étude effectuée par le Central Sou And Water Conservation Research and Training Institute (C.S.W.C.R.T.I.) Dehra Dun, chaque année, environ 5334 tonnes de sol subissent l’érosion. 29% sont en permanence recouverts par la mer, 10% se transforment en dépôts vaseux, et 61% sont déplacés d’un endroit àl’autre.
L’étude signale en outre que la moyenne annuelle des pertes en couches superficiel les de soi, dépasse d’environ 16 tonnes/ha les limites admissibles (4tonnes/ha). La question qui se pose est: qui va payer la note pour les contrôles nécessaires ?
Prenez un cas simple: la construction de voies d’eau et de canaux de dérivation au prix de revient minimum de 1000 roupies/ha, s’élèverait-pour, disons la moitié de la superficie totale ou 164 millions d’hectares, à 164.000 millions de roupies (ou environ 14 milliards de US $). Les investissements en matière de conservation sont faramineux et ne constituent, malheureusement, aue des mesures temporaires. Le gouvernement ne possède pas cet argent, et les Etats ne peuvent pas se le permettre. Nombreux sont ceux qui pensent que les agriculteurs devraient en supporter les frais, mais ceci est au dessus de leurs moyens.
A moins qu’ils n’utilisent les méthodes vegetales décrites dans ce manuel. Les dépenses à court terme, occasionnées par la mise en oeuvre de ces mesures de conservation du sol, dépasseraient de 3 ou 4 fois, les bénéfices à court terme. En outre, non seulement ces méthodes coûtent cher, mais elles réduisent considérablement le rendement. Les agriculteurs ne les apprècient d’ailleurs pas tellement.
D’autre part, non seulement les mesures de conservation du sol végétales et de l'humidité sont extrêmement avantageuses sur le plan matériel (moins de 1/10 -1/100 la construction des canaux et voies d’eau), mais les cultivateurs peuvent entreprendre le travail par eux mêmes. Si d’aventure ils possèdent déjà le matériel de plantage, l’opération ne leur coûte absolument rien.
Une fois les haies végétales mises en place (l’opération dure en général 2 à 3 saisons), elles sont permanentes. Lorsque ces haies végétales sont utilisées comme moyens de délimitation pour la culture ou le semis, la conservation “in-situ” de l’humidité ainsi réalisée augmente le rendement d’environ 50% de plus que les méthodes traditionnelles.
Passons maintenant à l’autre problème l‘eau. La diminution accrue des ressources en eaux souterraines - réservoirs souterrains aquifères - est surtout dûe au fait que les puisards absorbent l’eau plus vite q'el ne peut être réalimentée. Les réserves, d’eaux souterraines ne sont pas intarissable.
Sans la conservation, les terres commencent à s’assécher et le niveau de l’eau sera tellement bas que les prix de revient des pompages deviendront inéconomiques. Les méthodes végétales de conservation maintiennent la coulée d’eau dans les décli plus longtemps que ne le permettent les autres méthodes; elles favorisent ainsi la pénétration de l’eau à grande échelle.
Les mesures de construction sont mises au point pour disposer des cours d’eau d’une façon aussi rapide que praticable, réduisant de ce fait toute chance de réalimentation.
Les barrages alimentent rarement les nappes aquifères. S’ils le faisaient, ce ne serait qu’en cas de brèche ou de fissure.
Ce manuel
http://www.vetiver.org/PUBLICATIONS/TVN_GreenFrench.pdf présente le Vétiver comme étant la plante connue le mieux pour favorism la prévention de l’érosion et augmenter la conservation de l’humidité.

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