20/04/2014

Le Système Vétiver - Une solution pour le traitement des eaux usées urbaines



« Dakar, 29 jan 2014 (APS) - L’Etat entend trouver ''des solutions urgentes'' au traitement des eaux usées, a indiqué, mercredi à Dakar, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, relevant que sur les 25 millions de mètres cubes collectés par an ''les 16, 4 millions sont rejetés directement en mer sans aucun traitement''.
''Sur les 25 millions de m3 d’eaux usées collectées par an, seuls 8,6 millions sont traités, soit environ 35 % des eaux collectées faisant qu’un volume de 16, 4 millions de m3 d’eaux usées est rejeté directement en mer sans aucun traitement’’, a-t-il dit… Pape Diouf a exhorté le directeur général l'ONAS et les équipes d’encadrement technique, à ''agir avec diligence pour boucler les études dans les délais, afin d’entamer les réalisations''.
‘’La qualité des eaux superficielles et souterraines, le cadre de vie des populations et les écosystèmes marins sont affectés par le rejet considérable d’effluents domestiques et industriels non traités. A Dakar, chaque jour près de 180 000 mètres cubes d’eaux usées sont jetés en mer’’, a souligné M. Diouf. »



Pour corriger cette situation, qui existe pas seulement à Dakar, mais aussi  dans tous les centres urbaines et villes du Sénégal, avec les technologies classiques,  entendrai un coût excessive qui sera prohibitif et prendra des décennies. 

Pour exemple : « L’Etat du Sénégal, appuyé par les bailleurs de fonds, a démarré, en 2008 le projet de dépollution de la baie de Hann. Sa mise en place prévue pour 2016 est d’un coût de 33 milliards »  

Il est donc essentiel, pour la santé des populations et l’environnement, comme dit le Ministre Pape Diouf ; « l’Etat entend trouver des solutions urgentes, adéquates et pérennes aux nombreuses et récurrentes difficultés du secteur… ». Dans la recherche pour ces « solutions urgentes » Il faut considérer une solution flexible, durables et à faible coût,  qui peut réduire les problèmes de manière significative – Le Technologie  Phytoremédiation  du Vetiver (TPV).

Le Technologie  Phytoremédiation  du Vetiver (TPV) mis au point par Paul Truong en Australie, est une de ces solutions.  Le TPV est éprouvé, et peut être installé dans des nombreux contextes, du petit à la grande escale.


Le vétiver est maintenant bien accepté et utilisée dans le monde pour de nombreuses applications. Parmi eux, les demandes de protection de l'environnement sont les plus populaires en raison de sa efficacité, simplicité et faible coût. Des recherches antérieures menée pour comprendre le rôle de l'extraordinaire physiologique et attributs morphologiques de vétiver dans la conservation des sols et de l'eau , ont découvert que le vétiver herbe possède aussi des attributs uniques très appropriés pour le traitement des eaux usées polluées de industries ainsi que les rejets domestiques et terrains contaminés provenant des industries et des mines .

TPV peut réduire le volume des eaux usées. Les demandes retenues comprennent le traitement de :
  • Contrôle des effluents d'eaux usées et des lixiviats de la décharge domestique et municipale
  • Recyclage et l’élimination des eaux usées industrielles
  • Contrôle de l’Infiltration des déchets industriel et minier.

Le Système Vetiver peut améliorer la qualité des eaux usées par :
  • Le piégeage  de débris, les sédiments et particules, et polluants tels que les nutriments, éléments de l’agrochimie et les métaux lourds.

 Les demandes retenues comprennent l'amélioration de la qualité des eaux usées de :
  • Eaux de ruissellement des terres agricoles
  • Eaux de ruissellement des terres urbaines

 Le TPV  a  déjà été utilisé dans plus de 100 pays avec des climats tropicaux et subtropicaux pour la prévention de pollution et le traitement de l'eau et terres polluée.  Au Sénégal il y a déjà eu des recherches sur l’utilisation du vetiver pour le traitement des eaux usées voir; TRAITEMENT DES EAUX USÉES DOMESTIQUES TEST SUR LES CAPACITÉS ÉPURATRICES DU VÉTIVER RAPPORT FINAL, mais il se semble que cette technologie n’a pas encore capte l’imagination de les décideurs gouvernementaux.



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