11/12/2008

LE SYSTEME VETIVER - UNE SOLUTION EPROUVEE


(Pris du réseau Vétiver http://www.vetiver.org ) Les problèmes environnementales auxquels nous sommes confrontés augmentent à un tel rythme que nous avons du mal à suivre:
  • Les pertes de sols engendrent une dégradation physique, chimique et biologique et réduisent notre capacité à produire de la nourriture.


  • Les glissements de terrains, les pentes non stabilisées et les inondations détruisent les terrains agricoles ainsi que les infrastructures de grande valeur.


  • L’ensablement des drains, des lacs, des réservoirs d’irrigation et des cours d’eau diminue les capacités de stockage et peut provoquer des inondations.


  • La surexploitation et la sous-utilisation des grandes superficies, les contaminations causées par les écoulements toxiques qui proviennent des décharges minières, des sites d’enfouissement de déchets, des stations d’engraissement, de la salinité, etc., nécessitent des programmes de mise en valeur de grande envergure.


  • L’eau polluée par les sédiments minéraux et organiques ainsi que les substances polluantes mentionnées précédemment affectent les apports en eau potable, la pêche en eau douce et en mer ainsi que les récifs coralliens.


  • La baisse du niveau de la nappe phréatique dans les bassins versants provoque des pénuries d’eau au niveau local.


  • La non stabilisation et le manque d’entretien des sites entraîne la dégradation et les pertes d’infrastructures. Les solutions actuelles sont souvent de nature complexe ou onéreuse.


  • Le caractère complexe et onéreux des procédés techniques et structurels; les systèmes de protection et de soutien à l’environnement qui sont de nature ambitieuse et inadaptée - cela étant souvent dû aux grandes exigences des ingénieurs-conseils et des contrôleurs - les mesures sophistiquées de contrôle de la qualité qui ne sont pas indispensables ainsi que les procédures bureaucratiques en matière de comptabilité et d’appel d’offres.


  • Leur manque de durabilité du fait de l’insuffisance des fonds devant permettre de procéder à l’entretien, leur inadaptation aux conditions et aux capacités locales ou du fait des besoins permanents en subventions pour pouvoir rester efficaces.

La plupart de ces problèmes ont pour solution commune LE SYSTEME VETIVER (SV):




  • Est tout simplement une barrière végétative (une haie) formée de touffes d’herbes verticales, rigides, denses et profondément enracinées qui permet de ralentir les écoulements, de retenir les sédiments et finalement de créer des terrasses naturelles.


  • Le vétiver existe déjà dans 120 pays situés dans les régions tropicales et sub-tropicales.


  • Il est utilisé en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes depuis plus d’un siècle comme technique de ‘’fixation des sols’’.


  • De nos jours, le SV permet de conserver les sols et l’humidité. Il est également utilisé dans les techniques de recherches biomécaniques.

Il n’est pas envahi par less mauvaises herbes et n’est pas envahissant non plus:




  • Les haies se propagent et s’établissent de manière végétative. Les analyses d’ADN ont montré que les variétés recommandées ne peuvent pas se reproduire. La plante reste là où elle avait été plantée; comme exemple prenons les haies âgées de plusieurs décennies qui se trouvent à Gundalpet en Inde.


  • Les boutures lorsqu’elles sont plantées de manière étroite vont au moment de se développer former des haies vives denses porteuses d’un système radiculaire profond et robuste. Elles peuvent résister aux inondations et réduire efficacement la vitesse des écoulements. Elles constituent ainsi de véritables filtres pouvant empêcher les pertes de sols.

Des racines profondes et robustes




  • Le système radiculaire profond, massif et fibreux du vetiver peut atteindre dès la première année deux à trois mètres de profondeur. On compare ce système radiculaire massif à des ‘’clous vivants’’ qui permettent de fixer les sols.


  • Le degré de résistance maximale des racines du vetiver dans les sols équivaut à un sixième de celui de l’acier doux (75 Mpa) ; c’est-à-dire qu’elles sont plus résistantes que la plupart des racines d’arbres. Les racines fibreuses emmêlées consolident les ouvrages de terre et débarrassent les sols et les eaux d’un grand nombre de substances polluantes.

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